Dernier Billet avant la Pause Vacances
Durant ce mois d'Août je vais profiter pleinement de mes amis et de mon jardin. Je vous souhaite de Bonnes Vacances.
Il était un endroit lorsque j'habitais Paris où j'aimais bien me promener : Les quais le long de la Seine et plus particulièrement le quai de la Mégisserie. C'est bien connu les quais sont des endroits propices aux voyages. Mais on est souvent loin d'imaginer qu'on peut en faire de merveilleux en regardant des rayons de graines, plantes et arbustes. Une recherche sur une plante peut vous mener de livres en livres et vous entrainer sur les pas d'un botaniste globe-trotter.
Sur la gauche le quai de la Mégisserie, au fond le pont au Change. A droite la Conciergerie sur l'Ile de la Cité.
A gauche le Louvre, le Pont Neuf avec la pompe de la Samaritaine, la pointe de l'Ile de la Cité avec en fond les tours de Notre Dame et à droite la coupole du collège que nous devons à Mazarin et qui deviendra la résidence de l'Institut de France en 1806 de par la volonté de Napoléon.
Vue de la pompe de la Samaritaine sur le Pont Neuf à partir du quai de la Mégisserie, pointe de l'Ile de la Cité et quai Conti.
La pompe à eau du Pont Neuf (qui existait sous Henri IV et qui fut reconstruite en 1712 par Robert de Cotte) appelée la Samaritaine à cause de la décoration évoquant la rencontre entre Jésus et la Samaritaine au Puits de Jacob (Evangile selon St Jean), avec son horloge à jacquemart puis à carillon.
Le quai de la Mégisserie fut construit en 1369, et à cette date il se nommait Quai de la Saunerie du fait de la proximité du port de sel et du grenier à sel.
De la place du Châtelet à la rue de l'Arche-Popin il se nommait au XVIII ème la Vallée de la Misère ou de la Poulaillerie tandis que le reliquat de quai portait le nom de quai de la Mesguicerie du fait que les mégissiers (le métier de mégissier consistait en la préparation au tannage à l'alun des peaux de moutons et ce dans une terrible puanteur) l'occupèrent du début du XIII ème jusqu'en 1673 date à laquelle on les envoya s'installer sur les bords de la Bièvre.
Vue à partir de l'Ile de la Cité à gauche la Conciergerie sur le quai de l'Horloge du Palais, en face le Pont Neuf, le Louvre avec le quai de l'Infante, le quai de l'Ecole et le quai de la Megisserie.
En 1775 Notre dame et le quai des Bernardins par Jean Baptiste Lallemand. Ce quai est actuellement le quai de Montebello. On aperçoit au loin le pont de la Tournelle.
Si le N° 2 de ce quai est bien connu puisque à cet emplacement qu'il y eut la maison où naquit en 1748 le peintre Louis David, c'est du N° 4 et du 2 ter que je vais vous parler.
En 1742 sous l'enseigne
"Au Coq de la Bonne Foy"
se trouvait une graineterie.
Elle avait été créé par Claude Goeffroy maîtresse grainière et son époux Pierre Andrieux botaniste du roi Louis XV.
En 1774, leur fille épousera un botaniste amateur Philippe-Victoire de Vilmorin. Ensemble ils relanceront la boutique qui prendra le nom de Vilmorin-Andrieux.
Des générations de chercheurs feront que ce magasin, qui s'étend sur 800 mètres carrés répartis sur deux niveaux auxquels s'ajoutent les 200 mètres carrés sur le trottoir, produira toujours des produits de qualité. Vous y trouverez les dernières semences mais aussi des graînes anciennes.
Quai de la Mégisserie en 1860 et 1862
Au 18 quai de la Mégisserie vers 1800 on pouvait trouver une autre boutique de Graines et Plantes :
Le Coq Hardy.